The Last Faith, bien qu’il ne soit pas révolutionnaire, fait bonne figure dans le genre Metroidvania grâce à une excellente réalisation et à une grande compréhension du genre.
Préambule
The Last Faith, malgré les nombreuses inspirations qu’il tire de jeux tels que Castlevania, Dark Souls et Bloodborne, parvient à se démarquer comme un excellent Metroidvania en soi. Ce jeu d’action-aventure en 2D, bien que ne proposant pas beaucoup d’innovations, ce qu’il fait, il le fait bien.

Gameplay
Lors de la création d’une nouvelle partie, les joueurs ont le choix entre quatre styles de combat. Ces styles de combat dans The Last Faith ne déterminent que les statistiques de départ et le personnage est entièrement personnalisable par la suite. Il reste fidèle à l’œuvre qui l’a inspiré, tout en montrant une retenue appropriée lors de sa traduction en une expérience plus tendue.
Personnalisation du héros
Il n’y a que cinq statistiques à améliorer (vitalité, force, dextérité, esprit, instinct), les menus et l’inventaire sont clairs et les armes suivent un chemin de mise à niveau simple jusqu’au niveau 10 sans aucune personnalisation supplémentaire. Bien que ceci puisse sembler limitant, cela fonctionne parfaitement bien dans ce contexte.

Histoire
L’histoire de The Last Faith, bien qu’elle ne soit pas aussi complexe ou vaste que celle de Bloodborne, est assez simple et finit par devenir claire, contrairement aux jeux Soulsborne, qui peuvent laisser un joueur dans l’incompréhension même à la fin du jeu.
Écriture
L’écriture dans The Last Faith est vague et référentielle, créant une fausse sensation d’opacité. Playstack semble essayer d’imiter Bloodborne en étant obtus et verbeux, sans saisir vraiment le « pourquoi » de ce choix thématique. Des descriptions d’objets pleines de textes absurdes, supposément pour créer un air de mystère, ou de longs dialogues alourdis de mots de remplissage ne font que ralentir les choses et risquent de perdre l’attention du joueur.

Base du joueur
Peu de temps après le début, Eryk se retrouve à Oxnyville Manor, une maison de maître effrayante et abandonnée, et la base du joueur. C’est le seul endroit pour améliorer les armes, acheter des sorts et monter de niveau dans The Last Faith. Heureusement, un système de voyage rapide est disponible dès le départ, ce qui rend Oxnyville facilement accessible.
Quêtes
Les objectifs dans The Last Faith sont plus des quêtes « douces », où les joueurs doivent se rappeler de ce qu’un personnage a dit et revenir quand leur objet est trouvé. Parfois, les PNJ demandent directement à Eryk de chercher quelque chose et parfois il est difficile de dire qu’une quête est même en cours jusqu’à ce que l’objet soit remis et qu’un succès Steam apparaisse.

Exploration
L’exploration et la conception des niveaux sont solides, avec des zones proches juste hors de portée, suggérant des voyages de retour avec plusieurs capacités de traversée déblocables comme le dash aérien, le double saut et le stick mural.
Combat
Le combat et les rencontres de boss sont un excellent exemple de cette expérience et de cette compétence. Le boss occasionnel est un peu décevant et il y a quelques reskins, mais beaucoup sont coriaces lors de la première tentative, ne révélant leurs faiblesses et leurs modèles que lorsqu’ils sont abordés avec patience et expérimentation.
Armes et sorts
Les joueurs peuvent équiper un total de quatre armes/sorts à la fois, deux à la main droite et deux à la main gauche, changeant entre eux à volonté. La main droite tient l’attaquant principal : haches, épées, un fouet, une massue, etc. Chacun se manipule différemment et chacun a une capacité de transformation unique, comme une version simplifiée des armes de ruse dans Bloodborne.
Conclusion
Malgré une certaine tendance à l’emprunt, notamment de Bloodborne, The Last Faith réussit à offrir une excellente expérience Metroidvania. Le produit final est un jeu bien réalisé, agréable à jouer et qui témoigne d’une bonne compréhension du genre.